Sur ma la lancée de posts printaniers traitant de l'éclosion de couvées en tout genre, voici deux photos a priori sans rapport, sinon qu'elles montrent deux couples avec leur progéniture.
Je ne présente plus Susan et Chahine. Les voici, hier soir, encadrant leurs trois rejetons qui n'ont pas encore été baptisés faute de connaître leurs sexes. L'un d'eux est visiblement plus petit que les autres, celui qu'on voit le moins souvent et le dernier à être nourri mais, rassurez-vous, ils sont tous en pleine forme et grandissent vite.
NB : la petite excroissance blanche à droite de la fenêtre du milieu n'est qu'un tas de plumes collées !
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| Susan, trois petits faucons, Chahine. |
La seconde photo, du jour, est celle d'une famille de Perruche à collier, espèce allochtone invasive, à Vincennes notamment où cette photo a été prise. Bien qu'exotique et un tantinet spectaculaire (divertissante ?), la présence de cette espèce suscite des inquiétudes au sujet de la concurrence inégale qu'elle oppose à d'autres espèces comme le pic épeiche, le pivert et d'autres espèces dont la reproduction est en outre liée à la disponibilité de cavités (Chouette hulotte ?). D'autant plus qu'elle ne rencontre manifestement pas de problèmes pour sa propre reproduction. Alors qu'on en voyait une de temps en temps il y a à peine deux ou trois ans au lac Daumesnil, il devient difficile de s'y promener aujourd'hui sans la voir ni l'entendre !
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| Perruche à collier : de bas en haut femelle, jeune, mâle. |
Tout cela nous fait un deuxième bonne raison d'espérer voir un jour le Faucon pèlerin se révéler en seul prédateur de la Perruche à collier, en Île-de-France comme ailleurs en Europe...
La première étant que pour le spectacle, Susan et Chahine en train de manger indien nous changera un peu des habituels pigeons. Au lieu de voir des plumes blanches et grises voler dans le ciel d'Ivry, cela mettrait un peu de couleur. J'en ai bien vu une passer à quelques mètres de la tour CPCU hier, mais Monsieur était parti aux courses et Madame occupée à plumer un pigeon.
Souhaitons en tout cas que leurs rejetons occupent les sites de la BNF, de Vitry (tous deux munis de nichoirs à pèlerins de première main), voire des Mercuriales porte de Bagnolet, ou d'autres sites dans le nord de Paris. Et pourquoi pas qu'ils tentent l'exotisme alimentaire de temps en temps ?
