lundi 11 juillet 2011

Jabal Pt. 1

Première journée passée loin de la côte libanaise cet été. De Laqlouq à Anjar. Entre espèces familières et moins communes, que l'on retrouve toutes avec plaisir, et quelques énigmes au passage.

Laqlouq

Les Pies-grièches écorcheur abondent (enfin !) dans les environs de Laqlouq. Avec les masquées bien présentes toute l'année, j'attends de revoir les plus rares poitrine rose et les tête rousse.

Pie-grièche écorcheur
Pie-grièche écorcheur
 Les moineaux sont coutumiers des constructions plus ou moins élaborées sur les maisons. Mais ce nid particulièrement spectaculaire est-il à mettre à leur crédit ?


Encore assez peu d'autres espèces à plumes dans le secteur. En revanche les chardons sont colonisés par une espèce de charançon imposante (2-3 cm) aux couples inséparables. Çà et là chantent quelques petites cigales.



De Aaqoura à Zahlé

Sur la route qui nous mènera finalement à Anjar, des paysages de montagne et de hauts plateaux (jusqu'à 2200m) avant de descendre dans la plaine de la Beqaa.

Les Traquets oreillards commencent à se montrer. Ici un mâle à gorge blanche (sous-espèce melanoleuca). 

Traquet oreillard

Ma première rencontre avec les Chocards à bec jaune au Liban. Un petit groupe virevolte autour d'un sommet, en compagnie de deux crécerelles.

Chocard à bec jaune

Un petit détour par une vallée (localité ?) et ses deux temples romains dont le mieux conservé n'est hélas pas accessible. Une belle Buse féroce glisse silencieusement au-dessus des vergers accablés de soleil (il fait très, très chaud).
En-dessous du second temple, un bosquet isolé de pins et de cyprès attire mon attention. À juste titre. Sur les pins, plusieurs nids construits les uns sur les autres. Comme celui de Laqlouq, j'ignore quelle espèce en est à l'origine.

En plus d'une Huppe, deux grands acrocéphalidés (warblers si vous préférez) fréquentent les lieux : une Hypolaïs grisâtre (très probablement l'Hypolaïs des oliviers) et la Fauvette orphéane. Tous deux nourrissent. Il y a de la coche dans l'air... mais aussi de la mouche ! Des milliers de moucherons viennent vrombir autour de nous et, malgré nos moulinets de bras, de casquette et un déplacement constant, elles sont toujours plus nombreuses et nous rentrent dans les yeux et les oreilles. Elles finissent donc par nous dissuader de rester pour le pique-nique. Dommage pour la coche, je n'ai pas su identifier l'Hypolaïs avec certitude et mes quelques photos ne sont pas d'une grande aide.

Hypolaïs sp. (olivetorum ?)
Fauvette orphéane
Huppe fasciée
Anjar

De l'autre côté de la Beqaa, nous arrivons à Anjar, célèbre pour les vestiges de sa cité omeyyade. En plus de quelques touristes dispersés, les ruines sont fréquentées par un grand nombre de Linottes. Elles se jouent du photographe en se cachant dans les hautes herbes et entre les pierres. Une paire de Serins syriaques fait une brève apparition parmi elles. L'occasion m'est donnée aussi de photographier mon premier oreillard stapazin (à gorge noire).

Linotte mélodieuse
Traquet oreillard
Traquet oreillard


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