Un bon 23°C (à l'ombre) et un soleil radieux en plein février. Bienvenue au Liban. Quelques heures au bord de la piscine de plein air, de quoi prendre quelques couleurs, mais pas sans les jumelles et l'appareil photo. Il n'est pas rare de voir quelques rapaces survoler le coin... Vue imprenable sur la banlieue est de Beyrouth.
C'est donc en maillot de bain que je vois mes premières hirondelles de l'année (de fenêtre). Des chardonnerets survolent la piscine en petits groupes et, à quelques dizaines de mètres, une femelle de Rougequeue noir va et vient. Je m'approche un peu et lui tire le portrait à distance.
Rougequeue noir ♀ |
Alors que je l'observe depuis une dizaine de minutes et qu'elle est perchée devant un pan de mur, je la vois entr'ouvrir le bec plusieurs fois sans émettre aucun son. Puis elle se penche en avant et laisse échapper des petites masses noires de son bec, sans que je ne l'aie vu ingurgiter quoi que ce soit - de cette dimension au moins - dans les minutes précédentes.
Rougequeue noir ♀ en pleine régurgitation |
Puis, pas plus émue que ça, elle retourne à son activité favorite : la lévitation.
Rougequeue noir ♀ en pleine lévitation |
Bulbul d'Arabie |
Un autre passereau vient lui voler la vedette : un mâle de Fauvette mélanocéphale*, ma première observation dans le pays (et tous lieux confondus d'ailleurs) !
Fauvette mélanocéphale ♂ |
Fauvette mélanocéphale ♂ |
Comme le dit très certainement un proverbe syrien : Coche en maillot... euh, j'ai oublié !
(*) : la Fauvette mélanocéphale - Sylvia melanocephala s'appelle "Sardinian Warbler" en anglais, tandis que la Fauvette Sarde - Sylvia sarda, endémique à la Sardaigne, est appelée "Marmora's Warbler". À force de tout appeler "Warbler", nos amis anglophones se seraient-ils emmêlé les pédales ?
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